Donc, voilà l’histoire : vendredi 10 septembre je commence à stresser car j’avais décidé depuis 2 semaines que le jour J aurais été le 11/09. Jusqu’à là, j’avais toujours été contraire, mais, comme la peur m’assaillit, je me dis que ce sera moins douloureux avec des patchs. Je ne me sens pas très rationnelle et j’envoie un texto à mon copain « j’achète des patchs ? tu en penses quoi ? ». Sans même attendre sa réponse, je rentre dans la première pharmacie que je trouve et je demande le prix. La pharmacienne me confirme que un mois de cure est environs 60 €, mais qu’elle n’en a pas en stock.

En sortant de la pharmacie je reçois la réponse « Chérie, il est inutile que tu achètes des patchs, cela ne servira à rien. Tu n’en a pas besoin. »

Ouf, sauvée !  Je rentre à pied de la gare, histoire de me changer les idées. Et là, tout d’un coup, un flash envahit mon esprit. Un nom et un titre. Allen Carr, « the easy way ».

La méthode simple pour arrêter de fumer. Ne sachant si croire ou pas, mais ayant lu que cet homme avait réussi à empêcher au 70% de ses patients de retomber dans le piège…

J’avais un immense besoin de m’accrocher ! Peu importe à quoi. Après 2 semaines d’homéopathie, qui m’avait sûrement aidé à réduire ma consommation de tabac, je savais très bien qu’elle ne marcherait plus. Je le sentais, ou je m’en étais convaincue…j’en sais rien !

Ce qui m’effrayait le plus était la peur. Peur de paniquer, d’être insupportable et irritable, peur des souffrances physiques, peur d’échouer, peur de décevoir tous ceux qui me soutenaient,  peur de recommencer au bout de quelques jours, peur de ne plus pouvoir boire un verre entre amis, de ne plus réussir à m’amuser, peur de ne pas trouver le bon substitut, de craquer au boulot, d’être triste et déprimée, peur de ne pas dépasser les 3 ou 4 minutes de panique, dont tout le monde parle et que tout le monde connaît, fumeurs ou pas…

Ce n’est pas avec tout ça qu’on nous bourre le crane ?  Ce ne sont pas ces idées que tout le monde a du manque de nicotine ? Ce n’est pas ce qu’on a voulu nous faire croire ?

Oui. C’est tout à fait ça. Mais la réalité, mes chers, est à l’opposé.

Je n’ai eu aucun de ces symptômes en 8 jours d’arrêt. AUCUN.

Le seul que j’ai ressenti ne durait que quelques secondes, et cela arrive 3 ou 4 fois le premier jour, pour disparaître ou bout du 5^ème, 6^ème. Et cela ressemble plutôt à un flash de 2 secondes, comme un souvenir qui vient de frapper l’esprit lorsque tu n’y pensais pas.

Alors, ma question est la suivante. Si un homme comme Allen Carr, expert-comptable à la base et fumeur depuis 33 ans avant qu’il décide d’arrêter,  et si moi, (et d’autres millions de personnes dans le monde entier), avons réussi à arrêter la nicotine du jour au lendemain, sans aucune difficulté, sans aucun manque, sans stress ni changement d’habitudes, et surtout, le sourire permanent et la conscience que plus jamais ne toucherons une seule cigarette…Si deux personnes normales ont fait ça, pour quelle raison la science, l’état, l’industrie du tabac, la pub, les films…continuent à nous bourrer le crane avec ces histoires ?

A quoi ça sert ce LAVAGE DU CERVEAU ?

Comme vous êtes tous très intelligents, je vous laisse me répondre. Moi, ma réponse, je vous l’ai déjà donnée….